• La rentrée 2008

Et voilà. La vie reprend son cours.

La chaleur s'est dissipée laissant place à la froideur d'hivers.
Au fin fond de la rue de Migneaux, il y a cet établissement qui n'attend plus que les élèves et les professeurs. Ses couloirs vides, silencieux. Ses salles de classe avec leur imposant tableau noir et leurs chaises rangées sur les différentes tables regorgeant en dessous des chewing-gums vieux de quelques années. Une sérénité plane dans ces lieux, encore...
Encore ? Hum, non.

Ce silence qui régnait tout au long des vacances d'été n'est plus d'actualité et ce depuis le 2 septembre.
Les lycéens sont de retour ! Tous avec leur sac sur le dos qu'ils ont préparé la veille (ou pas), avec leur IPod sur les oreilles avec un volume élevé. Pourquoi ? Sans doute pour ne pas revenir dans cette réalité monotone.
Mais c'est impossible. Eh oui, ça fait trois semaines maintenant que la vie lycéenne a repris son cours. De nouvelles têtes parmi les anciennes ont fait leur apparition dans différentes classes. Mais la Terminale L, elle, ne connaît pas ce changement... Enfin si, elle connaît un énorme changement. En effet, les deux anciennes classes de 1ère Littéraires ont été fusionnées formant ainsi une seule et unique classe de Terminale Littéraire. "Wouah, mais ça fait beaucoup !" me diriez-vous. Je vous répondrais que oui, ça fait en effet beaucoup. Nous sommes au total 35 élèves : seulement 4 garçons pour 31 filles. Je vous vois venir, les gars ; vous pensez que c'est "trop grave la classe, putain ! T'as trop du bol, poto !"... Ouais mais non. Dans ma classe il existe toute sorte de genre de filles :

* Les poufs-LoL - Celles qui s'assoient au dernier rang, qui rient pour un oui et pour un non et qui se font toujours remarquées par les professeurs. Vous savez, c'est ce genre de filles qui méritent des pairs de claques, des fois...

* Les tendances-girls - On aurait envie de dire qu'elles ressemblent aux poufs-LoL. Mais, non. C'est le genre de filles qui parlent de mode quasiment tout le temps. Elles ne sont pas méchantes... Enfin si, mais seulement avec les gens qu'elles ne connaissent pas. Et vas-y que ça critique... des critiques par-ci et des critiques par-là. Mais au fond, en parlant un peu avec elles, on se rend compte que finalement elles sont sympas. Suffit juste d'être assez "open, quoi !" avec elles.

* Les serious-girls-BUT - Celles qui sont sérieuses en cours. Toujours entrain de gratter à la moindre parole d'un professeur. MAIS, celles-là, on ne peut que les aimer. Elles sont sérieuses en cours mais sont très sociables avec les autres. 

* Les inclassables-girls - Alors là, il y a différents choix : elles peuvent être gamines, impossibles à cerner ou alors en mode pas sociables du tout, et les autres. Les gamines sont insupportables : elles font chier le monde avec leurs blagues toujours foireuses, leurs remarques bidons et dépourvues de logique et leur horrible rire de folle-dingue (OSSKOUR quoi !). Celles qui sont impossibles à cerner sont principalement le genre de filles qui restent seules durant les pauses mais arrivent néanmoins à parler avec les autres, de temps à autre. Celles en mode pas sociables du tout... Ah, celles-là ! Tu leur dis quelque chose, soit elles ne te répondent pas (Okkkk, il est préférable dans ce cas là de parler au mur à côté), soit elles te disent deux trois mots, pas plus (ça donne une conversation très mais alors très argumentée). Enfin, les autres. Ce sont des filles comme les autres, avec leur caractère et leurs goûts, leurs loisirs. Je ne dis en aucun cas qu'elles sont superficielles, banales. Loin de là. Juste qu'elles ne se détachent pas trop (boh, je me comprends).

Eh oui, cela forme des petits clans féminins au sein de cette classe. C'est assez marrant à voir, surtout lorsqu'on est un garçon puisqu'il est plus facile pour nous de parler avec ces différentes demoiselles. Mais laissons de côté le lycée et parlons un peu du week-end. Le week-end est devenu quelque chose de sacré maintenant que j'ai mon emploi du temps. Oui, j'ai cours le samedi matin... Et puis, mon emploi du temps ne me permet plus de finir tous les jours à 15H30 mais bien plus tard. Ô TEMPORA ! Ô MORES ! comme qui dirait l'un de mes anciens professeurs de Latin, retraité maintenant. Le week-end rime maintenant avec liberté. Le week-end me permet de quitter pour quelques heures mes habitudes de tous les jours à Massy et d'aller voir des gens à Paris. Ah, ces gens ! Qu'est-ce que je ferais sans eux maintenant ? J'aime les revoir depuis mon séjour à Rennes, discuter et rigoler avec eux. Mais surtout les connaître davantage. 

À l'heure où je tape ce billet, je songe à ces moments passés mais aussi aux éventuels moments futurs... Comme quoi la rentrée possède du bon comme du mauvais.